«Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !» - Charles Baudelaire

jeudi 3 mars 2011

Il y avait cette fille au temps du lycée, le temps de Monsieur-Gaston. Un boulevard de larmes que cette petite fille abîmée par la vie, mordue par le temps qui passe. Elle souffrait constamment de ce mal que l'on nomme Mélancolie. A l'écriture de ce mot, je réalise qu'il suffit d'ajouter quelques lettres à son nom pour écrire Mélancolie. Mélanie. Mélancolie. Il n'y a pas de hasard.
Etait-elle née pour vivre baignée de larmes, le visage irrémédiablement ravagé par l'eau salée?
Elle riait parfois. Tendres moments de répit.
Je la relevais de temps en temps. Souvent. Elle ne connaissait probablement pas la véritable Elvire, malgré tout ce que l'on pouvait dire. Bien sur elle connaissait mieux que quiconque l'Elvire qui rêvait d'Ecosse, amoureuse transie de l'Homme de Glasgow, l'Elvire trop fière, parfois trop froide, mais il fallait lui cacher l'Elvire qui ne pouvait plus manger, celle qui criait en silence le soir, tordue en deux par la douleur.
Je l'aimais.
Aujourd'hui, je ne saurais même plus dire qui elle est! Et elle donc, qu'est ce qu'elle penserait si elle me voyait!

Elvire, elle s'est vendue au diable pour quelques kilos en moins, pour des robes à paillettes et pour un peu de reconnaissance. Elvire, elle est folle.

Mais c'est toi la folle, petite conne

2 commentaires:

  1. Dis-moi, tu as reçu le commentaire que je viens de t'envoyer ? oO' Bref, sinon je répète : c'est à cause d'un garçon. Un parfait connard qui ne s'en rend pas compte. Il aime la bonne musique, on s'entend bien à priori, on a passé des moments merveilleux ensemble, & soudain il est froid, distant, ne me parle plus, n'ose pas, ne veut pas, j'en sais rien. Je fais tout ça pour lui. Pour qu'il se rende compte. Pour qu'il vienne me voir. Idiot, hein ? Je le hais autant que je l'aime.
    Ce matin je n'arrivais plus à respirer, & limite à tenir debout. On m'a emmenée chez la prof qui est au courant de tout ça, & elle m'a dit tout bonnement "Soit tu manges, soit on appelle une ambulance." Alors j'étais obligée. J'aurais jamais cru en arriver là. Mais ca ne m'a jamais quittée, les TCA... faut croire que ça me poursuivra toute ma vie.
    Sinon Berlin c'est fantastique, bien sûr... sauf que là les choses dérapent un peu. Pis j'ai bientôt le brevet blanc, & tout ça est un peu trop pour moi. Trop d'émotions. Trop de confusion.

    Comment ça va, de ton côté ?

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