«Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !» - Charles Baudelaire

mercredi 22 décembre 2010

Je vous connais Milord, vous ne m'avez jamais vu

Le temps de Monsieur Gaston est loin. Depuis, des pages blanches par milliers, je n'ai plus songer à aligner plusieurs jolis mots. Les dissertations de 12 pages en droit constitutionnel ne comptent pas. Je me suis remplis de tant de choses ces derniers temps. Des tranches de vie, des miettes d'émotions éparses. Je vomis une fois sur neuf. Je mange chaque jour plus qu'une personne normale est sensée le faire, et je me plains. Je râle. Je cris. Je pleure. & je ne fais rien. Eternel recommencement chaque jour.
Demain sera différent. Demain sera, ou je ne serais plus.

J'ai ramené mes fesses chez Pierre.
J'ai donné du coeur à l'ouvrage et j'ai cru parvenir à un résultat satisfaisant. Autrefois cela marchait parce que je n'en cherchais pas la signification. J'agissais.
Demain j'agirai.

Allons venez Milord, vous asseoir à ma table

jeudi 16 décembre 2010

Lettre 81

           Ambitions démesurées. Traites utopies bouillonnant dans mes artères. Obsession pathologique du vide et paradoxalement, je remplis, remplis, remplis à la folie, au dégoût, ce trou impossible à combler. Bouche, oesophage, estomac. Pathologie.

De tout temps, je n'ai révé que d'une chose, atteindre l'irréalisable, la perfection . J'ai erré longtemps, je l'ai touchée du doigt un jour de février; puis disparue, envolée.
A tout ces psychologues de comptoir qui cherchaient à démontrer par A+B que tout était illusoire et perdu d'avance, débordant de pessimisme, à ces analyses psychologiques de supermarché, je m'esclaffais. Mes pauvres petits, n'avez vous donc rien compris?

La vie n'est pas simple quand on souhaite en faire de l'art.
J'ai pris le risque dans ma naïveté.